Agama mwanzae, un reptile digne des Comics
Depuis sa récente découverte par Loveridge en 1923, le lézard Spiderman, Agame des colons, ou Agama mwanzae, originaire d'Afrique est devenu très populaire. Et pour cause, les mâles de son espèce revêtent sur la partie supérieure de leurs corps un manteau rouge parfois violet, tandis que l'arrière du corps avec la moitié inférieure de leurs pattes sont bleu roi. Et c'est en raison de toutes ces spécificités qu'il est surnommé le lézard "Spiderman".
Les agama adultes peuvent mesurer jusqu'à 35 cm. Crédit photo: Jeffrey Paul Wade
À part sa capacité à pouvoir escalader des parois verticales, il ne partage aucune autre spécificité attribuée au personnage imaginé par Stan Lee. À l'état sauvage, il évolue en petit groupe. Le mâle arborant les couleurs les plus vives de la tribu sera élu mâle dominant.
Sa récente entrée dans le commerce des nouveaux animaux de compagnie (NAC) le rend encore difficile à trouver en élevage. Attention cependant à l'adopter uniquement si vous avez déjà eu des expériences avec des reptiles. En effet si le lézard se trouve exposé à quelconques situations de stress, ou se considèrent être en danger, il n'hésitera pas à être agressif.
Malheureusement, tous les sujets commercialisés sont prélevés à l'état sauvage, ce qui pose un réel problème. Dans l'équation on retrouve des spécimens dont il est impossible d'attribuer un âge précis , mais aussi des lézards présentant des traces de blessures ou même avec une queue manquante. Le stress est donc fréquent pour ce lézard. Vivre dans la nature pour ensuite être emmené en captivité peut être dangereux, en effet les risques que le reptile soit porteur de bactéries internes sont très élevés.
Vous l'aurez compris avec tout cela les risques pouvant menacer la santé de l'animal sont importants et en raison de cela la visite chez le vétérinaire, accompagnée d'une période de quarantaine dès son achat est primordiale.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN ) recommande de ne pas se laisser tenter par cette espèce afin de ne pas contribuer à la division de sa population sauvage, qui représente actuellement une préoccupation mineure. À l’heure actuelle aucune autorisation n'est nécessaire pour sa détention.