Dorian, l'ouragan redouté dévaste les Bahamas
Mis à jour : 2 sept. 2019
L'ouragan Dorian vient de frapper les Bahamas avec une puissance jamais enregistrée sur l'île. Dimanche il emportait tout sur sur son passage avec des vents frôlant les 300 km/h, qui ont causé d’importants dégâts. Il poursuit maintenant sa route vers la côte est des Etats-Unis.
Dorian est à l'origine une tempête tropicale née au large de la Guyane Française. Puis il s'est renforcé vers Puerto Rico pour devenir un ouragan exceptionnellement puissant : Décrit comme « catastrophique » par le Centre national des ouragans américain (NHC), il s’accompagne de vents soutenus atteignant 295 km/h, avec des rafales pouvant dépasser 350 km/h.
En outre, à cause des vents, de la houle et de la très faible pression atmosphérique, Dorian augmente le niveau de l'océan sur son passage de 5 à 7 mètres, engendrant un phénomène de submersion marine impossible à contrer sur les côtes non protégées.
Une telle puissance n'a tout simplement jamais été mesurée dans les Bahamas (un archipel touristique de récifs coralliens situé entre Cuba et la Floride). « Nous sommes confrontés à un ouragan […] que nous n'avons jamais vu dans l'Histoire des Bahamas » a déclaré le Premier ministre des Bahamas, Hubert Minnis lors d'une conférence de presse. Dorian est également le 2e ouragan le plus puissant jamais observé dans l'Atlantique juste derrière l'ouragan Allen en 1980.
D'après les premiers témoignages et vidéos sur place, les dégâts sont considérables. Le Centre national des ouragans américain (NHC) évoquant des « conditions catastrophiques » dans le nord-ouest de l'archipel. Après les Bahamas, l’ouragan devrait se rapprocher de la côte est de la Floride (sud-est des Etats-Unis), lundi soir et mardi. Même s’il n’est pas encore certain qu’il touchera terre dans le « Sunshine State », ni avec quelle intensité, le niveau d’alerte a été relevé pour plusieurs parties de la côte est de l’Etat. Les autorités de quatre comtés, dont celui de Palm Beach, ont ordonné l’évacuation des zones côtières les plus basses et des habitations les plus fragiles comme les mobile-homes.