Inauguration de la première centrale solaire thermique d'Amérique Latine

Au milieu du désert de l'Atacama, au Chili la première centrale solaire thermodynamique voit le jour. Son nom, Cerro Dominador ! Elle symbolise l'ambitieuse transition énergétique entreprise par le Chili.

Le désert d’Atacama au chili offre des conditions uniques avec le rayonnement solaire le plus élevé au monde. Crédit photo : @cerrodominador (instagram)

Ce sont 10 000 capteurs qui ont pour mission de réfléchir la lumière comme le ferait une loupe, sur un récepteur situé au sommet d'une tour.

L'objectif à long terme pour le Chili c'est d'arrivée en 2024 avec 100 % de sa production énergétique verte. En attendant, 250 000 foyers pourront bénéficier de la centrale solaire thermodynamique d'ici 2020.

La centrale est équipée de la technologie CSP (Concentrating Solar Power), et contrairement à une centrale photovoltaïque traditionnelle, la technologie CSP "produit de l’électricité pendant 17,5 heures " sans soleil, se réjouit Francisco Vizcaino, directeur de Cerro Dominador.

C'est la première fois que cette technologie est utilisée en Amérique latine. " Nous sommes tous concernés par l'environnement et le développement des énergies renouvelables ", déclare M. Vizcaino.

Nous évoluons dans un monde où les énergies renouvelables doivent être " rentables ", afin qu'elles puissent être " produites quand on en a besoin ", rappelle Vizcaino. Ces dernières années, le prix de l’électricité a significativement baissé pour les Chiliens et cela grâce aux nombreuses avancée et développements liés aux énergies renouvelables.

Au total, 41 projets liés aux énergies vertes sont en cours, dont Cielos de Tarapaca (nord), une centrale hydrosolaire d'eau de mer et de stockage d'eau dans l'Espejo de Tarapaca, qui sera la plus grande du genre au monde, avec une production de 600 MW.

Le désert d'Atacama au chili offre des conditions uniques avec le rayonnement solaire le plus élevé au monde : 310 watts/m2 qui peuvent atteindre 1 000 watts/m2 dans certaines régions du nord du pays. C'est " 50 % de plus qu'au Sahara et 60 % de plus que dans le désert Arabique ", assure Francisco Vizcaino.