Le soutien de la Vendée pour le recyclage de bateaux en fin de vie
Le département de la Vendée a annoncé accompagner la déconstruction des bateaux en fin de vie. Cette aide financière permettra d'encourager au démantèlement de ces embarcations qui finissent souvent par se détériorer pour ne pas avoir à assumer le coût de leurs recyclages.
Le département de la Vendée souhaite accompagner concrètement la déconstruction des bateaux de plaisance gérée par l’APER, un éco-organisme national agréé par l’État. Lors de l’ouverture du premier centre de recyclage de bateaux à l'Aiguillon-sur-Vie, le président du Conseil départemental, Yves Auvinet a annoncé prendre en charge 80 % des frais de collecte des bateaux de moins de 6 m vers les centres de traitement.
Selon l’APER, cette "expérimentation unique" est une aide qui encourage au démantèlement des bateaux en fin de vie, en réduisant les coûts de transport jusqu’au centre de déconstruction. Jusqu’alors, les politiques en vigueur laissées aux plaisanciers la charge complète des coûts de démontage et de transport. Pour éviter d’assumer la destruction, beaucoup de propriétaires abandonnaient leurs bateaux.
En Vendée, parmi les 20 500 bateaux de plaisance immatriculés, 9 500 sont considérés comme inutilisés et 3 500 hors d’usage. La plupart des épaves sont délaissées dans les ports, les bases nautiques ou chez des particuliers. Évidemment, ces épaves qui se détériorent représentent une menace écologique.
Au centre de recyclage de déchets de Tripapyrus en Vendée, Paul Clément raconte au Journal des Entreprises: "nous ressortirons toutes les pièces du bateau qui pourront être réemployées et recyclées". Les épaves sont dépolluées, les parties réutilisables (comme le métal ou le bois) sont extraites puis recyclées ou revalorisées. Ce qui ne peut être réutilisé est ensuite broyé et sera par la suite traité.